Saturday, June 18, 2011

Leituras no Metro - 61

Paris: Gallimard, 2011. (Découvertes; 571)
€13,20

«Cela paraît une boutade: mais je cherche à gagner le moins d'argent possible... un peu parce que je crois que l'artiste n'a pas besoin de se sentir en trop confortable sécurité.Ensuite, parce que je crains l'argent. Ça change les gens. Comme la gloire, l'argent peut pourrir. Il ne faut pas perdre le sens commun des choses. Les réalités quotidiennes des personnes qui tous les matins se rendent à leur travail, n'ont que de petits salaires, ne doivent pas nous échapper. Sinon, un divorce se fait. Qui n'est profitable à personne.» (Georges Brassens a André Sève, 1975)

Brassens ajudava os seus amigos (comprou casas a vários deles) e até desconhecidos. Um dia à saída de um concerto, um homem dirigiu-se-lhe: «Je sors de prison, si vous m'aidez peut-être pourrai-je redémarrer dans la vie.» Brassens colocou-lhe algumas notas na mão. Uns anos mais tarde, um homem dirige-se-lhe: «Je suis celui que vous avez aidé quand il sortait de prison. Je viens vous rendre l'argent que vous m'avez prêté.» «Gardez votre argent - respondeu Brassens - votre atitude et votre réussite me récompenssent pleinement.» (p. 70-71)